La lutte contre le gaspillage alimentaire et la redistribution des denrées alimentaires non
consommées à destination des personnes dont les moyens ne leur permettent pas de se nourrir à hauteur de leurs besoins, est une nécessité à la fois environnementale, sanitaire et sociale.
En ce sens, l’ouverture du don alimentaire à la restauration collective par cet article 15 est une avancée considérable.
Cependant, il convient d’encadrer avec précision, et dans la loi, les conditions dans lesquelles ce don pourra s’effectuer, afin de concilier une distribution la plus large possible avec une sécurité sanitaire optimale. Par ailleurs, l’agrément des organismes, structures et associations qui seront autorisés à récupérer puis distribuer l’aide alimentaire est indispensable afin de prévenir et éviter tout effet d’aubaine qui serait lié aux incitations fiscales.